Jamais je ne me serais doutée que derrière le pseudo Nico21A se cachait un jeune garçon qui habitait à deux pas de chez moi (pratiquement en face de mon appartement) et que j’avais déjà croisé à plusieurs reprises dans la rue ou dans les boutiques du quartier. Cette histoire remonte à un peu plus de trois mois. Je ne suis pas une grande habituée des messageries roses mais de temps en temps, lorsque j’ai envie d’une rencontre, il m’arrive de me connecter sur Minitel. Parfois, c’est seulement pour dialoguer un peu, lorsque je m’ennuie chez moi. Avec Nicolas, nous avons eu plusieurs discussions assez crues. Il se disait peu expérimenté sur les choses du sexe et rêvait d’une femme comme moi, mure et divorcée, pour tout lui apprendre.
Je savais tout de ses fantasmes et envies. Il n’avait eu que deux aventures avec des filles de son âge. Et, peu à peu, je me suis laissée séduire par ce jeune homme. L’idée de jouer un rôle d’initiatrice avec s’est mise à me plaire et à me faire fantasmer à mon tour. Nicolas rêvait de sodomiser une femme. Sans être une fan de cette pratique, quand un homme sait y faire, je ne dis pas toujours non. Mais il faut qu’il soit délicat et qu’il n’ait pas un trop gros sexe.
Il avait un autre désir un peu plus particulier. Nicolas était excité par ce qu’il appelait : « les odeurs de femmes ». Au cours de l’un de nos discussions, il m’a même avoué s’être masturbé à plusieurs reprises, le nez collé dans l’une des petites culottes de sa dernière copine. Ces « parfums » de sexe féminin le rendaient fou.
Il se confiait à moi en toute sincérité et sans aucune pudeur. Je le soupçonnais même de se masturber en dialoguant avec moi. Une chose était sure, je le faisais terriblement bander. Il me l’a souvent écrit sur ses messages. Si j’ai mis tant de temps à lui proposer un rendez-vous, c’était qu’il était bien plus jeune que moi. J’avais envie de lui mais il aurait pu être mon fils. Lorsque je l’ai eu pour la première fois au téléphone, je ne me doutais toujours pas qu’il habitait si près de moi et que je le connaissais. Je savais juste que, comme moi, ce jeune étudiant était de Bordeaux.
Nicolas, même s’il se disait assez timide, était près à me fixer un rendez-vous. J’ai alors accepté d’aller prendre un verre avec lui. Il m’a donné l’adresse d’un café qui se trouvait sur une petite place, à moins de cent mètres de mon appartement. Finalement, c’est assez pratique pour moi. Et lorsque je me suis rendu à ce rendez-vous, je savais seulement que je devais retrouver, sur la terrasse, un jeune homme brun vêtu d’un jean, t-shirt blanc et portant à son poignet une montre avec un bracelet bleu.
Quant à moi, il savait que j’étais brune, avec des formes pulpeuses et que je porterais un tailleur noir. La surprise fut totale ! D’abord pour moi. Quand je l’ai reconnu, seul à sa table, j’ai eu un moment d’hésitation. Je ne m’attendais vraiment pas du tout à lui. Le jean, le t-shirt, la montre. Il n’y avait aucune erreur possible. Nicolas lisait un journal. J’ai failli renoncer et retourner chez moi. Puis, j’ai décidé d’aller lui parler. Quand il a refermé son journal et levé les yeux vers moi, j’ai vu son visage changer de couleur. Je me suis présentée :
-« Ben, oui ! Maryse, c’est moi. Je ne savais pas du tout qu’on était voisin. C’est assez surprenant, non ? »
Nicolas a paru aussi gêné qu’ému. Il a eu du mal à trouver ses mots pour me répondre. Nous avons quand même pris un verre ensemble mais je le sentais terriblement tendu. J’ai tout fait pour tenter de le mettre en confiance alors qu’il cherchait pratiquement à s’excuser de tout de qu’il m’avait raconté sur Minitel. Il ne s’est rien passé de plus entre nous. Le soir-même, je me connectais sur la messagerie, espérant le retrouver. J’ai attendu une demi-heure et j’ai vu apparaître son pseudo sur l’écran. Cette fois, il s’est montré plus bavard. Nous avons ri ensemble sur la surprise de l’après-midi. Quand il m’a dit qu’il avait un peu honte, je lui ai répondu qu’il ne fallait pas et qu’il n’avait pas à se sentir gêné. J’avais beau connaître des choses très intimes sur lui, cela resterait notre secret. La discussion fut beaucoup plus pudique …
Lire la suite